La profanation du cimetière juif de Sarre-Union.
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En 2015 on avait déja pas moins de 250 tombes d'un cimetière juif déjà vandalisé [Sarre-Union (Bas-Rhin) ]à ce temps la François Hollande déclaré

"Profaner, c'est insulter toutes les religions et souiller la République"

Apres 2014 en 2017 on avait la profanation d’une quarantaine de pierres tombales dans le cimetière juif de Waldwisse. Sur les 50 tombes datant du XVIIIe siècle que compte le cimetière, près de 40 ont été vandalisées dans cette commune de l'Est de la France, située près de Thionville, en Moselle.
Cette année cinq jeunes âgés de 15 a 17 ans, sans antécédents judiciaires, sont mis en examen pour «profanation de sépultures en raison de la religion des défunts» et «dégradation de biens publics en réunion» et placés sous contrôle judiciaire, a indiqué le parquet de Saverne dans la soirée. Quatre d'entre eux ont été soumis à une mesure de placement en centre éducatif, dont l'un dans un centre fermé, tandis que le cinquième a été «confié à un tiers digne de confiance», a précisé le procureur de la République dans un communiqué.

Alors que le climat antisémite progresse fortement en France, 74% de faits constatés en plus en 2018, un cimetière juif a été profané en Alsace, indique la préfecture du Bas-Rhin mardi 19 février.
Environ 80 sépultures du cimetière israélite de Quatzenheim ont été découvertes dégradées.

Selon un photographe de l’AFP, les tombes ont été marquées à la bombe de croix gammées bleues et jaunes. Une sépulture porte également l’inscription « Elsassisches Schwarzen Wolfe » (« Les loups noirs alsaciens »), possible référence à un groupe autonomiste alsacien actif dans les années 70.

Le président de la République Emmanuel Macron s’est rendu sur place ce mardi après-midi avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
Ce déplacement surprise intervient alors que des rassemblements contre l’antisémitisme doivent se dérouler partout en France. Le chef de l’Etat n’y participera pas mais doit aussi se recueillir au Mémorial de la Shoah avec les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat dans la soirée.

« On prendra des actes, on prendra des lois et on punira », a énoncé le chef de l’État qui portait la kippa pour se recueillir devant les stèles couvertes de croix gammées.

Accompagné du grand rabbin de France Haïm Korsia, le président s’est entretenu avec de nombreux habitants du village et membres de la communauté juive, bouleversés.

« Ceux qui ont fait ça ne sont pas dignes de la République, elle les punira », a-t-il insisté, alors qu’un villageois lui disait: « on est touché au coeur ».

Emmanuel Macron a dénoncé les auteurs de cette profanation, « un groupe d’individus haineux », disant être là « pour témoigner de la solidarité de la France toute entière ».

Il s’agit aussi, a-t-il poursuivi, de montrer au-delà de sa « détermination entière, notre détermination entière à lutter contre l’antisémitisme sous toutes ses formes et tous ces visages de la haine ».
Le président Emmanuel Macron dépose une pierre sur une tombe profanée au cimetière de Quatzenheim, le 19 février 2019 dans le Bas-Rhin.

Le préfet de la région Grand Est, Jean-Luc Marx, s’est aussi rendu sur place avec des représentants du culte israélite.

« Il condamne avec la plus grande fermeté cet acte antisémite odieux et exprime son soutien le plus total à la communauté juive qui a une nouvelle fois été prise pour cible », poursuit le communiqué.

L’antisémitisme porte atteinte aux valeurs de la République que tous les Français ont en partage. Aucune violence, aucune manifestation de haine ou d’intolérance ne doit mettre en péril le vivre ensemble.

« Ça ne s’arrête plus, c’est secousse après secousse. Je ne sais combien de temps on va tenir (…) J’ai envie de vomir », a indiqué à l’AFP Maurice Dahan, président du consistoire israélite du Bas-Rhin.
Les tombes du cimetière de Quatzenheim profanées le 20 février 2019.Les tombes du cimetière de Quatzenheim profanées le 20 février 2019. (©AFP/Frederick FLORIN)
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